La politique monétaire actuellement en vigueur à l’UMOA ne permet aux différents pays de lever aisément les fonds. On observe une forte hausse de taux et des émissions en dessous du prix nominal. Les condition sur le marché sont si dures que le Mali n’a pas obtenu que 67% du montant sollicité.
Sur les 30 milliards demandés, le Mali n’a pu lever que 20.1 milliards FCFA, soit 66,67% du montant sollicités. Les émissions concernées sont les bons et obligations de trésor (BAT 364 jours et OAT 5 ans et 7 ans) suivant un système d’enchères à prix multiples ce 16 novembre.
Le taux de couverture de l’appel à souscription a été de 67,02% avec des offres de souscription de 6 pays qui sont ressorties à 20,1 milliards FCFA (dont 5,55 milliards sur la maturité de 364 jours, 8,09 milliards sur la maturité de 5 ans et 6,46 milliards sur la maturité de 7 ans). Toutes les soumissions ont été retenues, ce qui justifie un taux d’absorption à 100%
Dans le détail, les rendements moyens pondérés du BAT (364 jours), de l’OAT (5 ans) et de l’OAT (7 ans) ont connu des hausses records et s’affichent respectivement à 3,57%, à 6,39% et à 6,64% en comparaison de l’ensemble des taux de l’Union sur ces maturités.
Le Mali est actuellement dans une phase de reconstruction qui appellent à la levée d’importantes ressources. Alors que le dérèglement climatique et les instabilités politiques ralentissent le pays toutes les mesures sont bonnes pour sortir le pays de l’impasse.