ZLECAF : Un démarrage de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine prévu avec 8 pays africains

ZLECAF : Un démarrage de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine prévu avec 8 pays africains Actualité & Info | Éditions Afrique

En janvier 2012 survient la décision de lancer le projet de zone de libre-échange continentale africaine, lors de la 18e session ordinaire de la Conférence de l’Union Africaine. Après des années de négociations, forums et conférences pour décider de ses objectifs et de sa feuille de route, la ZLECAF prend enfin vie le 21 mars 2018 à Kigali, après un sommet où 44 pays sont signataires. Quelques années plus tard, la ZLECAF s’apprête à amorcer une phase opérationnelle de ses projets avec la participation de 8 pays du continent.

La ZLECAF a été mise en place dans le but faciliter la libre circulation des biens et des services et contribuer par conséquent au développement du commerce intra-africain. C’est très certainement dans le cadre de ces projets qu’elle a décidé d’entamer la phase opérationnelle des objectifs fixés.

Les premiers pays intégrés à la ZLECAF

En début de semaine, le vice-ministre ghanéen du Commerce et de l’Industrie, Herbert KRAPA, a annoncé le projet de la ZLECAF ainsi que les noms des 8 pays choisis. Il s’agit du Ghana, qui n’est autre que le pays qui abrite le siège de l’institution africaine, du Cameroun, de l’Égypte, du Kenya, de l’île Maurice, du Rwanda, de la Tanzanie et de la Tunisie. Même si l’annonce a été reprise par plusieurs sources locales, aucune date n’a été avancée pour le démarrage des opérations.

Grâce à ce projet, l’Afrique sera capable de devenir la deuxième plus grande zone de libre-échange au monde. Pour le moment, le continent a un taux d’échange intrarégional inférieur à 18%, un chiffre très très bas comparé aux 50% de l’Asie et 70% de l’Europe. Ce projet permettra également au continent d’avoir un marché potentiel de 1,3 milliard de consommateurs, ainsi qu’un espace dont le PIB est évalué à 3 000 milliards de dollars qui pourra accélérer ses échanges internes et créer davantage d’emplois et de richesses pour sa population.

Pour l’instant, bien que le démarrage de ce projet ne soit qu’un essai, il demeure une belle et grande victoire pour le continent car il représente une étape non-négligeable pour le marché commun africain et un énorme pas vers l’accélération de la croissance et du développement économique du continent.

Même si la ZLECAF a à cœur les intérêts de tout le continent, l’institution n’a pas encore obtenu la signature de tous les pays. Seule une quarantaine d’Etats ont formellement déjà donné ou sont en phase de donner leur accord pour sa mise en œuvre.

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