Deux attaques jihadistes simultanées contre deux détachements militaires au Burkina Faso ont provoqué la mort de quinze personnes, dont neuf soldats burkinabés.
L’armée indique que les détachements militaires de Gaskindé et Pobé-Mengao (Province du Soum, région du Sahel) ont été les cibles d’attaques terroristes dans la matinée du dimanche 24 avril.
Elle précise encore que, les deux attaques se sont déroulées de façon quasiment simultanée et ont visé à la fois les détachements militaires et les populations civiles.
« Au bilan, on dénombre pour l’attaque de Gaskindé neuf décédés (cinq militaires et quatre civils) et une quinzaine de blessés », alors que l’attaque de « Pobé-Mengao a causé la mort de six personnes dont quatre militaires et deux volontaires pour la défense de la patrie (VDP) », a précisé l’armée.
Les forces militaires assure que dans le deux localités la situation est sous contrôle et que des opérations pour sécuriser les zones sont en cours. Notons aussi qu’une quinzaine de personnes ont également été blessées lors de la deuxième attaque.
Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d’attaques terroristes ayant fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés.
Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, nouveau chef de l’État suite a un renversement en fin janvier du président Roch Marc Christian Kaboré, accusé d’être inefficace face à la violence jihadiste, avait déclaré faire de la question sécuritaire sa « priorité ».