Les usagers des transports en commun en colère et indignés à la suite de l’annonce de la hausse des prix par les transporteurs de l’union de coopérative de transport urbain (UCTU).
La probable hausse des frais de transport en commun d’un montant de 1000 ariary à partir du 5 juillet prochain a été accueillie par un refus catégorique de la part des usagers, qui sont passés par les réseaux sociaux pour exprimer leur colère et leur indignation. Ces réactions étaient principalement faites de phrases au ton colérique très explicite : » 1 000 ariarys, c’est exagéré ! « . » Ils vont doubler le prix du ticket de transport, avec leur qualité de service actuelle ? « . » On a déjà du mal avec 500 ariarys, comment allons-nous trouver 1 000 ariarys pour un seul trajet ? « , pouvions-nous lire entre autres.
Une hausse justifiée ?
Selon Jean-Louis Emile Rakotonirina, « cette décision des coopératives ne relève pas vraiment de l’éventuelle hausse du prix du litre du carburant, au début du mois de juillet ». Le vice-président de l’UCTU a déclaré que leur principal problème, était le prix de toutes les pièces de rechange qui a doublé. « Je prends l’exemple du pneu que nous avons acheté à 200 000 ariarys, au mois de décembre. En ce moment, cela coûte 400 000 ariarys. « a-t-il argumenté.
Bien que rien ne soit officiel pour le moment, il a tout de même tenu à souligner que le prix du ticket de bus à 1 000 ariarys comprenait déjà l’éventuelle hausse du prix du carburant. D’après les prévisions, une augmentation de plus de 1 000 ariarys du prix du carburant, serait appliquée après la célébration de la fête nationale.
Rakotonirina a également expliqué que tout comme la hausse du frais de transport, le tarif de 1 000 ariarys n’était pas encore fixé et que tout dépendra des discussions entre les transporteurs et les autorités compétentes.