La promotion de la dynamique culturelle et artistique de la ville de Dakhla était à l’ordre du jour vendredi soir avec le coup d’envoi de la 2éme édition du festival « Dakhla poèmes et cordes » à la place Hassan II.
Comme d’autres spectacles et festivals dans le monde, le festival Dakhla a connu deux années d’inertie et d’inactivité à la suite de la pandémie de Covid-19. Ce retour était une occasion joyeuse de mettre en avant la culture de la ville. El Mamoune El Boukhari, le directeur régional de la Culture a d’ailleurs déclaré à M24, la chaine d’information en continu de la MAP, que le but de cette deuxième édition du festival est de promouvoir l’animation culturelle et musicale de la perle du Sud.
Le fruit d’un partenariat
Le festival Dakhla est un évènement culturel initié par la direction régionale de la Culture de Dakhla-Oued Eddahab, la wilaya de la région Dakhla-Oued Eddahab, le Conseil régional et le Conseil communal.
C’est une manifestation culturelle tenue dans la foulée de la célébration de la Fête de trône et de la Journée internationale de la musique. Bien plus qu’un simple festival de musique, l’événement qui se tient sur trois jours, accorde un intérêt particulier à la culture hassanie, en tant que patrimoine favorisant la préservation de l’identité marocaine et s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de la composante culturelle du programme de développement intégré de la région.
Un festival varié
Organisé autour du thème « la musique, un pont d’amabilité « , le festival est réputé pour son programme chargé et varié, ainsi que la participation de professionnels venus d’ici et d’ailleurs. La promotion et la sauvegarde de la chanson authentique passent par une série de soirées musicales alléchantes qu’offre le festival, avec la participation d’une vingtaine de troupes musicales provenant des trois régions du Sud du Royaume, une troupe de la Mauritanie et des artistes marocains notamment plusieurs poètes et conteurs pour cette édition.
La fête a démarré grâce aux groupes « Kbara » de Boujdour et « Amnat Aichata » de Guelmim. Munis de leurs « Tidinite », « Nifara » et « Ardîn », instruments de musique traditionnels, ils ont fait vibrer le public au rythme des sonorités de la musique hassanie, lors du concert d’ouverture.
Des groupes locaux du Madih et Samaa ont également fait honneur au public grâce à une belle sélection de leurs œuvres et répertoires enracinés dans la culture locale.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par la prestation de la diva Latifa Raafat. Vêtue d’une tenue traditionnelle sahraouie, elle a pris le relais pour gratifier un public déjà en transe, de belles chansons tirées de sa longue carrière artistique. Ces interprétations étaient aussi à la mémoire de toute une génération de marocains telles que « Twahachtek bezzaf », « Maghiara » et « Ach dani », « Alach ya ghazali » ou encore « Ya Nassi ya nassi l3ahd ».
La célébration artistique s’est poursuivie jusqu’au 3 juillet et a compté dans ses programmes, la participation de plusieurs artistes, entre autres des poètes et conteurs marocains et mauritaniens afin de faire vivre aux marocains et autres touristes, un festival inoubliable.
