En décembre 2020, le président Donald Trump a retiré les troupes américaines du territoire somalien. Une décision qui avait à ce moment a été qualifiée comme étant dangereuse par les experts. Ce mois-ci, Le président américain Joe Biden a autorisé le redéploiement de centaines de soldats américains qui selon la Maison Blanche aideront à former, équiper et soutenir les forces spéciales d’élite Danab de l’armée somalienne qui combattent les militants d’Al Shabaab liés à Al Qaïda.
Le nouveau président de la Somalie, Hassan Sheikh Mohamud, a exprimé sa gratitude au président américain, Joe Biden, pour avoir autorisé le déploiement de troupes américaines en Somalie.
M. Mohamud a déclaré que la sécurité du pays dépendait premièrement de la réconciliation entre les dirigeants somaliens, après que la bataille pour le pouvoir avait divisé les forces de sécurité en factions rivales mais également de sa relation avec ces partenaires étrangers.
Al Shabaab a tué des dizaines de milliers de Somaliens dans des attentats à la bombe à Mogadiscio dans le but renverser le gouvernement. Des attaques menées contre centre commercial, hôtel, université et restaurants dans les pays voisins également ont tués plusieurs civils.
Mohamud, le président de la réconciliation ?
Ce mois même, les législateurs somaliens ont choisi Mohamud comme président et celui s’est directement lancé dans sa campagne visant à réconcilier le pays. Depuis sa victoire, les comptes officiels du gouvernement sur les réseaux sociaux ont publié des images de lui accueillant d’anciens rivaux politiques et dirigeants régionaux somaliens tous souriants, dont beaucoup ont combattu des affrontements armés avec son prédécesseur.
Du complexe gouvernemental, depuis la Villa Somalia, le président a déclaré que « Le peuple doit se réconcilier ».