En Afrique, plus précisément à Abidjan la capitale ivoirienne, des bâtisseurs de l’économie du continent ce sont réunis ce 29 septembre 2022 dans l’optique de promouvoir le projet de libre-échange actuellement en cours. Ce rassemblement autour du thème de l’intégration économique à l’ère de la ZLECAF a pour objectif d’étudier dans quelles mesures les actions du groupe en accord pourront stimuler les échanges intracontinentaux.
Mr Yéo Nouho, Directeur de cabinet représentant le ministre du plan du développement, précise que l’initiative des bâtisseurs s’inscrit end droite ligne avec la vision du président de la république de côte d’ivoire. En effet, Ouattara accorde une place d’honneur à l’intégration régionale et au développement durable. Mr Yéo le rappelle bien lorsqu’il affirme : « la côte d’ivoire envisage contribuer à la mise en œuvre accélérée de cet instrument d’intégration régionale. »
Les Bâtisseurs de l’économie africaine croient en la ZLECAF
Pour le promoteur des bâtisseurs de l’économie africaine Russel, l’accord de libre-échange permettra de booster le commerce à l’intérieur du continent grâce à la levée des taxes. Pour lui, il s’agit d’«un apport à la contribution à l’attractivité d’un pays et une opportunité aux entrepreneurs locaux de se frotter aux géants afin de garantir le développement. »
Les attentes à l’endroit de la ZLECAF sont nombreuses. Plusieurs pays au rang desquels la Côte d’ivoire y fonde un espoir de fluidité des échanges sur l’ensemble du continent. Rappelons que selon le CNUCED, le continent participe à 2.8% des échanges mondiaux et le commerce en interne n’est évalué qu’à 4.4% En outre, Le transfert de technologie et la mobilité de la main d’œuvre sont également des éléments qui intéressent plusieurs. L’Afrique s’arrange à faire front et parler d’une même voix face aux différentes puissances économique.
Les bâtisseurs de l’économie africaine est une plateforme créée en 2006 dans le but de promouvoir la culture et l’excellence dans le domaine de l’entreprenariat et des affaires. Tout comme la Côte d’Ivoire et le forum, les différents gouvernements africains devraient s’approprier cet accord afin d’en tirer le plus grand profit. Ceci surtout dans un contexte marqué par une conjoncture internationale et africaine instable tant sur le plan économique que politique.